Le chômage ne baisse pas, sauf dans les statistiques officielles, la précarité se répand, le nombre de Rmistes a augmenté de plus de 250.000 depuis 2002. 70 % des embauches se font avec des CDD et de l’intérim. Et comment travailler plus quand tant de jeunes et de moins jeunes voudraient travailler tous ?
Propositions
1. Lutter contre la précarité : Conditionner
les aides publiques aux entreprises à l’engagement de ne pas licencier
quand l’entreprise dégage des profits substantiels et obtenir le
remboursement en cas de délocalisation.
2. Moduler les aides aux entreprises et les exonérations de cotisations sociales, en fonction de la nature des contrats de travail,
et supprimer le CNE pour faire du CDI la règle. Développer la
négociation collective à tous les niveaux et sur tous les
thèmes,notamment sur les questions d’organisation du travail, de
conditions de travail, d’aménagement du temps de travail, de
pénibilité, de temps partiel subi. Sur les 35 heures : ouvrir les
négociations pour déterminer comment on peut consolider cet acquis et
réduire ses effets négatifs pour les ouvriers et les employés.
3. Sécuriser l’entrée des jeunes dans la vie active :Créer le droit au premier emploi des jeunes, pour qu’aucun jeune ne reste au chômage au-delà de six mois
sans avoir un accès à une formation, un emploi aidé ou un tutorat
rémunérés. Ouvrir 500.000 emplois tremplins aux jeunes, en généralisant
la mesure prise par les régions de gauche. Instaurer un plan à taux
zéro de 10.000 euros en faveur de chaque jeune pour l’aider à
construire un projet.
4. Favoriser le retour à l’emploi :
Mettre en place un revenu de solidarité active (RSA) permettant
l’amélioration d'un tiers de ses ressources à tout bénéficiaire de
minima sociaux reprenant le travail. Renforcer la qualification et la
capacité de revenir à l’emploi des salariés menacés de licenciement :
mettre en œuvre systématiquement une démarche de validation des acquis
de l’expérience professionnelle et reconnaître à chacun un droit à la
formation et à la reconversion inversement proportionnel à la durée des
études.
5. Mettre en place une sécurité sociale professionnelle garantie par l’Etat et permettant à chaque personne privée d’emploi de se voir proposer par les pouvoirs publics un contrat de droits et devoirs comportant : une rémunération, pendant un an, égale à 90 % du dernier salaire net perçu ; une formation qualifiante ; une aide personnalisée à la recherche d’emploi. Cette prestation sera assurée par le service public de l’emploi.
Photo : Manifestation anti CPE le 4 avril 2006 (site conseils pour les salariés)
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