Ils sont venus de France, d'Allemagne, d'Italie, d'Espagne et de Belgique, notamment, pour manifester contre la fuite des "matières grises" vers l'Asie. Au total, près de 4.500 salariés d'Alcatel ont battu le pavé parisien pour marquer leur désaccord face au récent plan social.
12.500 emplois menacés
Partis de la place de la
Bourse, les manifestants devaient se rendre devant le siège
d'Alcatel-Lucent, rue de la Boétie, dans le VIIIe arrondissement de
Paris, derrière une banderole proclamant : "Oui à l'emploi Europe, non
aux délocalisations." "We don't need jobs cutting", ("on n'a pas besoin
de suppressions d'emploi") précisaient de leur côté les pancartes d'une
délégation allemande.
Les syndicats dénoncent des suppressions d'emploi susceptibles de menacer le "potentiel d'innovation d'Alcatel" et le "transfert de matière grise vers les pays low-cost", soit des "licenciements boursiers." "Aujourd'hui on remet en cause le plan industriel d'Alcatel or nous voulons maintenir en Europe une forte capacité de recherche et d'innovation", a déclaré François Chérèque, secrétaire général de la CFDT. L'intersyndicale (CFDT-CGT-CFE/CGC-FO-CFTC) estime que la mobilisation ne faiblit pas depuis l'annonce en février de la suppression de 12.500 emplois, dont 1.500 en France (et 4.500 en Europe) d'ici fin 2008.
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