Le vent de la contestation semble souffler fort contre Joëlle Ceccaldi-Raynaud, la députée-maire UMP de Puteaux. Candidate à sa propre succession pour le siège de député de la 6ème circonscription des Hauts-de-Seine (Neuilly-Puteaux), elle devra affronter, outre treize candidats, deux adversaires sarkozystes.
Si Jean-Christophe Fromentin se présente sans étiquette, Bernard
Lepidi, lui, est investi par le Centre national des indépendants et
paysans (CNI), un parti politique associé à l'UMP (...)
Plusieurs facteurs expliquent la dégradation de l’image de Joëlle Ceccaldi-Reynaud. Beaucoup ont gardé en mémoire le conflit qui l’a opposée à Nicolas Sarkozy en décembre 2004, qui venait de quitter le ministère des Finances. Souhaitant récupérer son siège de député, Nicolas Sarkozy a demandé à sa suppléante de démissionner. Ce qu’elle a rechigné à faire. C’est après une âpre négociation, et un siège au Conseil économique et social obtenu en compensation, que Joëlle Ceccaldi-Raynaud a finalement consenti à rendre sa circonscription à l’actuel président de la République.
Bernard Lepidi évoque également la “guerre” publique qui oppose Joëlle Ceccaldi-Raynaud à son père depuis septembre 2005. Elue maire de Puteaux en avril 2004 suite à la démission de Charles Ceccaldi-Reynaud pour raisons de santé, la candidate de l’UMP a refusé de lui rendre son fauteuil de maire un an après.
Au-delà de ces bisbilles électorales, le déficit de popularité de la député sortante s’explique également par l’action menée par le célèbre blogueur de Puteaux, Christophe Grébert (...) A lire sur le blog rue 89
J'ajouterai : "Que penser de quelqu'un qui me répond en conseil municipal à propos d'un Putéolien expulsé de son logement "Puisque son cas vous intéresse, prenez-le chez-vous !"? ou encore qui déclare à propos des coûts d'exploitation d'un équipement somptueux (le palais des sports) : "Ecoutez on en est à 6 mois, je vous répondrai au bout d'un an !"? Quelle humanité et quelle bonne gestion !
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