Jamais campagne pour un candidat socialiste n'aura été aussi intensive dans les Hauts-de-Seine : des centaines de milliers de tracts distribués, des dizaines de débats participatifs, des dizaines de débats sur le pacte présidentiel sans oublier les milliers d'articles et de commentaires postés sur les blogs et des mobilisations spectaculaires comme celles organisées à Neuilly le samedi 24 mars ou le vendredi 13 avril sur le parvis de La Défense.
Malgré l'incendie criminel du siège de notre fédération, il n'y a eu aucun temps mort, une réorganisation immédiate a permis de donner à chacun les informations et le matériel dont il avait besoin. Les militants -qui n'ont, il est vrai, jamais été aussi nombreux- n'ont pas ménagé
leur peine et ils continueront cette semaine encore afin de convaincre
les derniers indécis.
Comme je vous le demande dans ma lettre de présentation qui doit être distribuée en ce moment même sur Puteaux et sur Neuilly, ils vous diront : "Dès le 22 avril, faites le choix d'une gauche d'espérance".
Ces derniers jours, Nicolas Sarkozy -qui un temps avait voulu faire croire qu'il avait changé et qu'il s'intéressait au sort des plus humbles- se révèle tel qu'en lui-même. Porteur d'une idéologie particulièrement réactionnaire, il affirme le primat de l'inné sur l'acquis : autant dire que la société n'a aucun rôle à jouer et que tout est déterminé d'avance. Avec de telles convictions, comment avoir envie de mettre en place les structures qui permettent aux individus de progresser et de trouver leur place dans la société ?
Nous l'avons dit et nous le répétons : Nicolas Sarkozy est un homme dangereux. Caniche de Bush, il aurait entraîné la France dans le bourbier irakien ; Valet des grosses entreprises du CAC 40, il s'intéresse peu aux PME-PMI qui sont les seules à créer des emplois ; Ministre irresponsable, il a réussi à mettre le feu le feu aux banlieues avec des propos inconsidérés ; Président -le plus souvent absent- du conseil général, il traite les chômeurs de fainéants et verse avec largesse au privé de l'argent public sans aucune contre-partie (il donne ainsi autant d'argent à la faculté privée Léonard de Vinci -moins de 2000 étudiants- qu'à l'ensemble des collèges du département)... Avec lui, les inégalités -déjà si criantes- ne pourront que croître et le climat social se détériorer.
Nous avons besoin d'une nouvelle donne, nous avons besoin d'apaisement et de réconciliation afin que toutes les 'énergies se libérent et contribuent à l'amélioration du sort de chacun.
Durant toutes ces semaines de campagne, vous avez pu constater l'élan soulevé par Ségolène Royal. Sa capacité d'écoute, la pertinence de ses propositions, sa résistance aux attaques et la profondeur de ses convictions ont forcé l'admiration. Elle seule peut aujourd'hui créer les conditions du renouveau, elle seule peut permettre à la France de prendre un nouveau départ et de retrouver sa place en Europe et dans le monde. Alors dès le 1er tour, donnons une vraie chance à la France, votons Ségolène Royal.
Nadine JEANNE, Présidente du comité de soutien à Ségolène Royal, Candidate à l'élection législative sur Neuilly-Puteaux
BAYROU ET LE "NI NI" !!?
Tout d'abord, un premier argument, s'en doute pas le plus percutant, mais tout de même, ce "Ni droite, ni gauche" ne vous rappelle-t-il pas le "Ni droite, ni gauche, français" de Le Pen.
S'il n'y a pas le même sous-entendu raciste dans le "ni ni" de Bayrou, le populisme y ait tout même aussi présent. Cette pente "douce" que prend la politique française depuis des années (peopolisation, journalistes préférant la recherche de la petite phrase et non du fond, JT qui parle 10 minutes du match de foot et 10 secondes de politique et donc avec aucun développement...) est un véritable danger pour la démocratie.
Comment voulez-vous que les français ayant voté Le Pen reviennent vers des partis républicains lorsqu'on leur rabâche qu'il faut jeter la droite et la gauche...? Cela ne peut que les confirmer dans leur choix. Dans leur choix d'un homme qui n'a pas eu le pouvoir, qui n'a pas participé au Gouvernement...lui.
Bayrou le nouveau populiste est-il vraiment un "ni ni"?
Bayrou a été Ministre sous quels Gouvernements ?
Balladur, grand homme de gauche, (CIP, smic jeune...)
Quelle loi a-t-il voulu faire abroger, la loi Falloux: privilégier les écoles privées (rappelons que nous payons les salaires des profs et plus des écoles privées sous contrat...),
Ministre sous Juppé, l’homme droit dans ces bottes qui veut se faire désormais passer pour le nouvel écologiste...
Quelles lois a-t-il votées ? Toutes avec le RPR et l’UMP sauf quelques unes depuis quelques mois pour une question de communication (et encore, seuls 9 députés sur les 27 de l’UDF !!!!!!!!!).
Quelles lois a-t-il combattues ? Contre la Loi SRU, les 35h, la Couverture Maladie Universelle, la Démocratie Locale, la CSG, le PACS, la Parité.........
Bayrou et l’UDF dirigent ensemble ou sont toujours avec l’UMP, dans les communes, les conseils généraux et régionaux...d’ailleurs ils se font des transferts d’étiquette (cf article "Hollande soulève les foules à Boulogne" http://jpp92200.spaces.live.com/blog/cns!E2CE0FDB1CBDEA3E!192.entry ).
De Robien, le Ministre UDF qui soutient-il ? Depuis, son soutien à Sarko a-t-il été viré de l'UDF...non.
Combien d'élus (Santini, Blanc...) soutiennent-ils Sarkozy ? Un maximum. Seul un tiers des Députés UDF a voté une et une seule censure des Gouvernements Raffarin-Villepin.
Avez-vous vu des élus UDF soutenir Ségolène Royale ? Aucun.
Cela montre bien de quelle côté penche la balance UDF, à Droite... et bien à droite
Souvenez-vous des alliances droite-FN aux régionales ? Soisson, Millon, Baur, Blanc...tous UDF
Avec cela Bayrou et l'UDF sont-ils de gauche ?!!!
Bayrou et l'UDF sont-ils vraiment "ni ni" et pas de droite ?!!!
Si non, connaissez-vous son programme à part le "ni ni" ?!!! Bayrou avance masqué pour mieux nous tromper.
Après l'imposture de la "fracture sociale", "la campagne sécuritaire" voulez-vous que la France soit encore le dindon de la farce avec le "ni ni" de Bayrou l'homme qui veut faire oublier qu'il est de droite.
D'ailleurs, son collègue Sarkozy nous fait aussi la danse du "je ne suis pas de droite" avec "je suis le nouveau Jaurès de gauche".
Ségolène Royale au moins assume ce qu'elle.
Vous n'avez pas "apprécié" le 21 avril 2002...alors vous saurez quoi faire le 22 avril prochain.
http://jpp92200.spaces.live.com/blog/cns!E2CE0FDB1CBDEA3E!192.entry
Rédigé par : jpp92200 | 16 avril 2007 à 11:39